un passé de souffrance
L'histoire de la Guadeloupe s'inscrit dans la déportation massive, à partir des années 1670, d'esclaves noirs africains, ancêtres de l'immense majorité de la population actuelle.
Les premiers signes d'occupation de la Guadeloupe datent d'environ 300 av. J.-C. Ces peuples d'Arawaks y développèrent essentiellement l'agriculture, et auraient été exterminés par les CARAIBES.
Ces derniers nommèrent l'île Caloucaera (Karukera), mot voulant dire « l'île aux belles eaux». Ces communautés sont celles qu'ont rencontrées les premiers Européens débarqués sur l'île.
Le 4 novembre 1493 CHRISTOPHE COLLOMB débarque sur l'île Karukera .Il baptise cette île Guadalupe du nom du monastère royal de Santa Maria de Guadalupe en Espagne.
Les Caraïbes, aguerris au combat, résistent à la présence grandissante des Européens, jusqu'à ce qu'une cédule royale datant d'octobre 1503, autorise aux Espagnols la capture d'Indiens habitant les îles sans or.
Plusieurs expéditions et raids au cours du XVIe siècle ont lieu dans le but de capturer des Caraïbes et de les faire travailler, de pacifier puis de coloniser ces îles.
En 1515, Juan Ponce de León, conquérant de Porto Rico et Antonio Serrano décident de pacifier la Guadeloupe et d'y installer définitivement des colons ibériques sur l'île, avec trois navires et trois cents hommes de guerre.
Cachés en embuscade, les Caraïbes foncent sur ceux qui débarquent, les tuent et en font des prisonniers.
Lassés, les Espagnols, qui préfèrent les terres plus riches de l'Amérique centrale,
Ils abandonnent progressivement les Petites Antilles aux expéditeurs et flibustiers anglais, français et hollandais LES PIRATES DES CARAIBES.
Ceux-ci font escale régulièrement à partir de 1550 pour faire du commerce avec les Amérindiens.
Les Français, menés par Jean du Plessis d'Ossonville et Charles Liènard de l'Olive débarquent le à la Pointe Allègre à Nogent, (Sainte-Rose (Guadeloupe) accompagnés de 4 dominicains et de 150 hommes (dont de nombreux Bretons ou Normands) engagés par contrat, pour trois ans, dans le but de faire fortune.
Du Plessis et De L'Olive sont mandatés par la Compagnie des îles d'Amérique pour évangéliser les indigènes.
Les premiers mois sont difficiles (maladies, manque de nourriture) : nombre de colons périssent.
Les survivants s'installent au sud, près de l'actuel Vieux-Fort. Ils reçoivent l'aide des Caraïbes.
Contre l'avis de Du Plessis, Charles Liènard de l'Olive leur déclare la guerre pour prendre vivres et femmes. Les Français vont alors pratiquement exterminer les amérindiens.
1640 : signature d'un traité de paix avec les Caraïbes. Les Français vont ensuite importer des esclaves par centaines à partir de 1641 et 1645.
1643 : la ville de Basse-Terre est fondée dans le sud de la Guadeloupe.
1649 : Charles Houël acquiert la Guadeloupe, la Désirade, Marie-Galante et les Saintes, après avoir laissé la Compagnie des îles d'Amérique, leur propriétaire, tomber en faillite.
1654 : temps fort de l'histoire du Pernambouc au Brésil. Les jésuites portugais gagnent la reconquête contre les Hollandais, qui doivent fuir avec 300 de leurs esclaves. Contre l'avis des jésuites français, Charles Houël leur donne 16 hectares de bonnes terres au lieu-dit Sainte-Marie, à Capesterre de Guadeloupe.
1656 : la Guadeloupe compte 3 000 esclaves noirs, deux fois plus qu'en Martinique
1664 : Colbert augmente la taxe sur les sucres étrangers importés des Antilles via la marine hollandaise, asphyxiant les planteurs, qui ont peu de navires et sont par ailleurs privés d'approvisionnement en esclaves. La crise sucrière s'installe.
1664 : la Compagnie française des Indes Occidentales prend possession de la Guadeloupe en expropriant Houël et sa famille.
1666 : les Anglais attaquent les Saintes et se dirigent vers la Guadeloupe, mais un cyclone détruit complètement la flotte anglaise le 22 août.
1667 : fin de la Deuxième Guerre anglo-néerlandaise. Le Traité de Breda est signé entre les Français, Danois et Hollandais d'un côté, et les Anglais de l'autre.
1671 : la Guadeloupe a 4 267 esclaves noirs. Il n’y en a 2 400 en Martinique où les chefs de la guerre contre les caraïbes, dont Pierre Dubuc de Rivery, reçoivent des terres nouvelles.
1674 : La Compagnie des indes occidentales fait faillite. La Guadeloupe devient propriété de Louis XIV. Les planteurs de tabac de Martinique et de Saint-Domingue sont chassés par la création de la ferme du tabac.
1679 : Charles François d'Angennes gouverneur de Marie-Galante, signe avec la Compagnie du Sénégal un contrat pour se faire livrer 1 600 esclaves sur ses plantations du Precheur, en Martinique.
En 1682, il obtient le monopole du commerce avec l'empire espagnol.
1680 : la Martinique compte 4 900 esclaves et rattrape la Guadeloupe en nombre d'esclaves. Elle en compte 15 000 dès 1700, trois ans après l'arrivée de Jean-Jacques Mithon de Senneville
1685 : Publication du Code Noir qui fixe la condition des esclaves.
1758 : Les Anglais s'emparent de la Guadeloupe. Pointe-à-Pitre est créée.
1763 : La France reprend possession de la Guadeloupe. Signature du Traité de Paris, la Guadeloupe et la Martinique deviennent officiellement française
1794 : Les Anglais s'emparent des îles et occupent à nouveau la Guadeloupe.
1854 : Début de l'immigration indienne afin de remplacer les anciens esclaves; Plus de 45 000 Indiens sont ainsi amenés entre 1854 à 1885.
1870 : Élections au suffrage universel de députés et sénateurs. Hégésippe LEGITIMUS est le premier député guadeloupéen.
L'ILE DE GOREE AU SENEGAL
La Maison des Esclaves est un édifice historique situé sur l'île de Gorée, tout près de Dakar au Sénégal. L'actuelle Maison des Esclaves daterait de l'année 1776. Elle est située dans la rue Saint-Germain, sur le côté est de l’île.
Elle est un lieu qui revêt pour beaucoup une grande portée symbolique en tant qu'emblême de la traite négrière.
(wikipedia)
Le fort Fleur d'épée est la plus importante fortification de Grande Terre en Guadeloupe. Il a été inscrit monument historique par arrêté du 21 mars 1979.
Il se situe sur les hauteurs de la ville de Gosier, il surplombe de plusieurs dizaines de mètres la baie.
Le fort a été construit entre 1750 et 1763.
Il fut pris d'assaut par les Anglais puis repris par un bataillon français mené par Victor Hugues qui les repoussa hors de la Guadeloupe le 3 juin 1794.
Il est composé de boyaux souterrains menant à de petites salles. La poudrière et la cuisine avec son four sont encore bien visibles. Les vastes couloirs accueillent ponctuellement au fil de l'année différentes expositions d'art.
On ignore l'origine du nom Fleur d'épée mais on pense que le nom du fort correspond au sobriquet d'un soldat qui vivait à cet emplacement.
c'est une visite bien documentée,
si vous etes passionnés d'histoire comme moi vous pouvez rester deux heures voir plus
L'histoire de la Guadeloupe s'inscrit dans la déportation massive, à partir des années 1670, d'esclaves noirs africains, ancêtres de l'immense majorité de la population actuelle.
Les premiers signes d'occupation de la Guadeloupe datent d'environ 300 av. J.-C. Ces peuples d'Arawaks y développèrent essentiellement l'agriculture, et auraient été exterminés par les CARAIBES.
Ces derniers nommèrent l'île Caloucaera (Karukera), mot voulant dire « l'île aux belles eaux». Ces communautés sont celles qu'ont rencontrées les premiers Européens débarqués sur l'île.
Le 4 novembre 1493 CHRISTOPHE COLLOMB débarque sur l'île Karukera .Il baptise cette île Guadalupe du nom du monastère royal de Santa Maria de Guadalupe en Espagne.
Les Caraïbes, aguerris au combat, résistent à la présence grandissante des Européens, jusqu'à ce qu'une cédule royale datant d'octobre 1503, autorise aux Espagnols la capture d'Indiens habitant les îles sans or.
Plusieurs expéditions et raids au cours du XVIe siècle ont lieu dans le but de capturer des Caraïbes et de les faire travailler, de pacifier puis de coloniser ces îles.
En 1515, Juan Ponce de León, conquérant de Porto Rico et Antonio Serrano décident de pacifier la Guadeloupe et d'y installer définitivement des colons ibériques sur l'île, avec trois navires et trois cents hommes de guerre.
Cachés en embuscade, les Caraïbes foncent sur ceux qui débarquent, les tuent et en font des prisonniers.
Lassés, les Espagnols, qui préfèrent les terres plus riches de l'Amérique centrale,
Ils abandonnent progressivement les Petites Antilles aux expéditeurs et flibustiers anglais, français et hollandais LES PIRATES DES CARAIBES.
Ceux-ci font escale régulièrement à partir de 1550 pour faire du commerce avec les Amérindiens.
Les Français, menés par Jean du Plessis d'Ossonville et Charles Liènard de l'Olive débarquent le à la Pointe Allègre à Nogent, (Sainte-Rose (Guadeloupe) accompagnés de 4 dominicains et de 150 hommes (dont de nombreux Bretons ou Normands) engagés par contrat, pour trois ans, dans le but de faire fortune.
Du Plessis et De L'Olive sont mandatés par la Compagnie des îles d'Amérique pour évangéliser les indigènes.
Les premiers mois sont difficiles (maladies, manque de nourriture) : nombre de colons périssent.
Les survivants s'installent au sud, près de l'actuel Vieux-Fort. Ils reçoivent l'aide des Caraïbes.
Contre l'avis de Du Plessis, Charles Liènard de l'Olive leur déclare la guerre pour prendre vivres et femmes. Les Français vont alors pratiquement exterminer les amérindiens.
1640 : signature d'un traité de paix avec les Caraïbes. Les Français vont ensuite importer des esclaves par centaines à partir de 1641 et 1645.
1643 : la ville de Basse-Terre est fondée dans le sud de la Guadeloupe.
1649 : Charles Houël acquiert la Guadeloupe, la Désirade, Marie-Galante et les Saintes, après avoir laissé la Compagnie des îles d'Amérique, leur propriétaire, tomber en faillite.
1654 : temps fort de l'histoire du Pernambouc au Brésil. Les jésuites portugais gagnent la reconquête contre les Hollandais, qui doivent fuir avec 300 de leurs esclaves. Contre l'avis des jésuites français, Charles Houël leur donne 16 hectares de bonnes terres au lieu-dit Sainte-Marie, à Capesterre de Guadeloupe.
1656 : la Guadeloupe compte 3 000 esclaves noirs, deux fois plus qu'en Martinique
1664 : Colbert augmente la taxe sur les sucres étrangers importés des Antilles via la marine hollandaise, asphyxiant les planteurs, qui ont peu de navires et sont par ailleurs privés d'approvisionnement en esclaves. La crise sucrière s'installe.
1664 : la Compagnie française des Indes Occidentales prend possession de la Guadeloupe en expropriant Houël et sa famille.
1666 : les Anglais attaquent les Saintes et se dirigent vers la Guadeloupe, mais un cyclone détruit complètement la flotte anglaise le 22 août.
1667 : fin de la Deuxième Guerre anglo-néerlandaise. Le Traité de Breda est signé entre les Français, Danois et Hollandais d'un côté, et les Anglais de l'autre.
1671 : la Guadeloupe a 4 267 esclaves noirs. Il n’y en a 2 400 en Martinique où les chefs de la guerre contre les caraïbes, dont Pierre Dubuc de Rivery, reçoivent des terres nouvelles.
1674 : La Compagnie des indes occidentales fait faillite. La Guadeloupe devient propriété de Louis XIV. Les planteurs de tabac de Martinique et de Saint-Domingue sont chassés par la création de la ferme du tabac.
1679 : Charles François d'Angennes gouverneur de Marie-Galante, signe avec la Compagnie du Sénégal un contrat pour se faire livrer 1 600 esclaves sur ses plantations du Precheur, en Martinique.
En 1682, il obtient le monopole du commerce avec l'empire espagnol.
1680 : la Martinique compte 4 900 esclaves et rattrape la Guadeloupe en nombre d'esclaves. Elle en compte 15 000 dès 1700, trois ans après l'arrivée de Jean-Jacques Mithon de Senneville
1685 : Publication du Code Noir qui fixe la condition des esclaves.
1758 : Les Anglais s'emparent de la Guadeloupe. Pointe-à-Pitre est créée.
1763 : La France reprend possession de la Guadeloupe. Signature du Traité de Paris, la Guadeloupe et la Martinique deviennent officiellement française
1794 : Les Anglais s'emparent des îles et occupent à nouveau la Guadeloupe.
1794 : Abolition de l'Esclavage par la Convention. En juin, Victor HUGUES reprend la Guadeloupe et proclame l'abolition de l'esclavage.
1794-1798 : Le gouvernement de Victor Hugues inaugure une période de Terreur.1802 : Rétablissement de l'Esclavage. Napoléon Bonaparte envoie le Général Antoine Richepance pour rétablir l’esclavage en Guadeloupe.
1810 : La Guadeloupe retombe sur le giron anglais
1816 : Le Traité de Venise rend la Guadeloupe à la France.
1830 : en France Louis Philippe octroie l'égalité des droits
1848 : Seconde abolition de l'esclavage après une campagne menée par Victor Schoelcher
1810 : La Guadeloupe retombe sur le giron anglais
1816 : Le Traité de Venise rend la Guadeloupe à la France.
1830 : en France Louis Philippe octroie l'égalité des droits
1848 : Seconde abolition de l'esclavage après une campagne menée par Victor Schoelcher
1854 : Début de l'immigration indienne afin de remplacer les anciens esclaves; Plus de 45 000 Indiens sont ainsi amenés entre 1854 à 1885.
1870 : Élections au suffrage universel de députés et sénateurs. Hégésippe LEGITIMUS est le premier député guadeloupéen.
1882 : Crise du sucre, les révoltes, les émeutes et les grèves se succèdent
1900 :
1900 :
La répression en Guadeloupe est meurtrière
L'ILE DE GOREE AU SENEGAL
Elle est un lieu qui revêt pour beaucoup une grande portée symbolique en tant qu'emblême de la traite négrière.
(wikipedia)
le 22 décembre 2014
VISITE DU FORT FLEUR D'EPEE
VISITE DU FORT FLEUR D'EPEE
Le fort Fleur d'épée est la plus importante fortification de Grande Terre en Guadeloupe. Il a été inscrit monument historique par arrêté du 21 mars 1979.
Il se situe sur les hauteurs de la ville de Gosier, il surplombe de plusieurs dizaines de mètres la baie.
Le fort a été construit entre 1750 et 1763.
Il fut pris d'assaut par les Anglais puis repris par un bataillon français mené par Victor Hugues qui les repoussa hors de la Guadeloupe le 3 juin 1794.
Il est composé de boyaux souterrains menant à de petites salles. La poudrière et la cuisine avec son four sont encore bien visibles. Les vastes couloirs accueillent ponctuellement au fil de l'année différentes expositions d'art.
On ignore l'origine du nom Fleur d'épée mais on pense que le nom du fort correspond au sobriquet d'un soldat qui vivait à cet emplacement.
c'est une visite bien documentée,
si vous etes passionnés d'histoire comme moi vous pouvez rester deux heures voir plus
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